L'espace aérien camerounais est dorénavant sous couverture radar pour tous les avions qui le survolent, suite à l'installation d'un radar secondaire de « dernière génération » à l'aéroport international de Douala a-t-on appris mardi auprès de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).
Img : L'espace aérien du Cameroun désormais sous couverture radar
A en croire l'ASECNA, le fournisseur de services aériens et gestionnaire technique des aéroports internationaux au Cameroun le Centre délégué d'information de vol (CDIV) de l'aéroport de Douala a été le point focal du pilotage des opérations.
L'installation du radar signifie que les compagnies aériennes d'autres continents pourront surveiller leurs appareils sur le ciel camerounais, voire au-delà.
En d'autres termes, si deux avions se rapprochent pendant leur vol, les contrôleurs les verront sur le radar et auront le temps de prendre les mesures nécessaires pour les éloigner l'un de l'autre et éviter un crash aérien.
Par ailleurs, souligne-t-on, « si un avion s'écrase, on saura avec précision où le crash s'est produit ».
Pour l'autorité aéronautique du Cameroun (CCAA) qui a donné son quitus en tant qu'organe de régulation, cette mise à niveau de l'espace camerounais permettra une amélioration qualitative et quantitative de la fourniture des services aériens aux usagers de l'air.
L'espace aérien camerounais enregistre au quotidien une moyenne de 150 vols, et le dernier accident d'un avion commercial date de 10 ans, avec le crash de Kenya Airways le 5 mai 2007 non loin de l'aéroport de Douala. 114 personnes y avaient trouvé la mort.